Vivre à Dijon, capitale de la Bourgogne

Dijon, chef-lieu de la Côte-d’Or et de la grande région Bourgogne–Franche-Comté, truste les meilleures places dans les classements des villes où il fait bon vivre. Sa situation géographique, son accessibilité, son environnement préservé, mais aussi sa dynamique économique et culturelle participent de cette réputation. Alors, bouclez vos valises et attachez vos ceintures, Laou vous emmène pour un 360° de la capitale historique du duché de Bourgogne. Et si vous partiez vivre à Dijon ?

centre ville de dijon

Dijon, un centre ville animé au patrimoine architectural préservé. Photo : Shutterstock.

Vivre à Dijon, une métropole à taille humaine à 1 h 30 de Paris

Le périmètre de la métropole du Grand Dijon s’étend aujourd’hui à 23 communes et quelque 257 000 habitants. En devenant l’une des 22 métropoles françaises, Dijon s’est haussée à la hauteur des grands territoires de vie et de développement.

La liaison TGV met Dijon à 1 h 30 de la Capitale, avec 18 trains par jour. Et à Dijon, vous êtes également à seulement 3 h 30 de Lille et à moins de 2 h 30 de Zurich. Une accessibilité qui place Dijon à l’épicentre de l’Europe et qui explique en grande partie son dynamisme.

Par la route, Dijon n’est pas moins bien desservie, à moins de 3 h de Paris via l’A6 et l’A38. Et il vous faudra à peine 2 h pour rejoindre Lyon. La ville est aussi reliée au nord de l’Europe par l’A31 qui emmène vers Nancy, Metz et le Luxembourg. Vers l’est, l’A39 et l’A36 permettent de rejoindre l’Alsace, l’Allemagne et la Suisse.

une famille se promène dans la vieille ville de Dijon, en été.

Dans le centre ancien de Dijon. Photo : Côte-d’Or attractivité.

Une métropole engagée dans la transition

La révolution écologique

Dijon a accentué son virage écologique pour en faire l’un des axes principaux de son projet de développement à l’horizon 2030. La ville a été retenue dans le projet européen « 100 villes neutres pour le climat et intelligentes à l’horizon 2030 ». Elle pointe à la 2e place du classement 2023 des métropoles les plus attractives et résilientes dans la catégorie « métropoles intermédiaires », devant Reims, Metz ou encore Le Mans.

Une révolution écologique en accéléré, qui vise donc à adapter l’ensemble du territoire au changement climatique tout en renforçant l’identité dijonnaise, notamment autour de la culture et du patrimoine. Mais aussi à offrir aux entreprises un environnement propice au développement économique dans le domaine de la transition énergétique et numérique. Sans oublier de porter une véritable stratégie de transition alimentaire à l’échelle de ce bassin de vie.

Des logements et des déplacements plus verts

Dijon est donc devenue une référence en matière d’environnement. En multipliant la création d’écoquartiers (une quinzaine à ce jour), qui prennent en compte les enjeux à court terme de la transition écologique, Dijon fait désormais figure d’exemple à suivre. Dans ces écoquartiers végétalisés, les habitants ont aussi été incités à modifier leurs comportements. Moins de voitures, davantage de transports en commun, 250 kilomètres d’aménagements cyclables et une piétonnisation avancée : Dijon nous invite à vivre la ville autrement.

Ainsi, Les Rives du bief, à Longvic, première de ces réalisations, fait la part belle à l’architecture bois dans un environnement bucolique. 71 logements, mais aussi des commerces de proximité et des équipements essentiels, école, crèche, cabinet médical et équipements sportifs, qui confèrent à l’endroit des allures de village dans la ville.

Du côté des transports en commun, quitter Paris ou une autre grande métropole pour vivre à Dijon, c’est pour ainsi dire mettre le pied dans une autre dimension. Car le réseau Divia, c’est aujourd’hui une offre mobilités parmi les plus complètes de l’Hexagone, avec une cinquantaine de lignes, bus ou tram, qui maillent toute l’agglomération de Dijon. Mais c’est aussi une offre de vélos en location ou en libre-service et de voitures partagées à travers le covoiturage solidaire et gratuit, ou de location 24 heures sur 24 facturée à l’usage, à l’heure et au kilomètre.

Rue de la liberté à Dijon, rue piétonne avec de nombreuses boutiques.

La rue de la Liberté. Photo : Shutterstock.

La culture dans le Grand Dijon

L’ART en capitales

Haut lieu culturel à l’apogée du « Grand Duché d’Occident », Dijon a conservé son statut de capitale de la culture. Une réputation qui n’est pas usurpée. Et pour s’en convaincre, il suffit de s’arrêter sur les infrastructures et sur les initiatives publiques ou privées qui placent notamment la création contemporaine au cœur de la cité.

  • Consortium Museum : 4 000 m2 consacrés à l’art contemporain et un modèle de permanence sans équivalent dans le monde pour une structure publique. 
  • Fonds régional d’art contemporain (FRAC) : une collection forte de plus de 800 œuvres installée dans les anciens bains publics de la ville. 
  • L’École nationale supérieure d’art (ENSA) : une école, mais aussi un projet artistique et de transmission, étroitement lié aux milieux professionnels internationaux de l’art et du design. 
  • Les ateliers Vortex : « constellation créatrice » au cœur d’une friche industrielle. 
  • Interface : une galerie alternative spécialisée dans la présentation de jeunes artistes au sortir des écoles d’Art. 

Dijon compte aussi des musées plus classiques tels que le Musée des Beaux-Arts, installé au sein du Palais des ducs, réputé pour ses collections d’art médiéval. Citons également le musée Magnin, le musée Rude et le musée de la vie bourguignonne Perrin-de-Puycousin.

Des festivals et des spectacles en tous genres

Dijon est une ville en perpétuelle ébullition avec une offre riche et variée. Un composite culturel proposé par l’ensemble des acteurs du territoire. En atteste une programmation éclectique avec une quarantaine de festivals, cinéma, danse, musique, théâtre.

  • Tribu Festival Dijon : une programmation hétéroclite qui enjambe les continents et les styles musicaux. 
  • Les écrans de l’aventure : le rendez-vous des meilleures productions cinématographiques internationales dédiées à l’aventure, et qui réunit chaque année 20 000 spectateurs. 
  • Festival Italiart : une plongée au cœur de la culture italienne. 
  • Prise de CirQ : rendez-vous majeur du cirque contemporain qui investit chaque année divers lieux de la métropole dijonnaise et réunit en moyenne 7 000 spectateurs. 
  • Théâtre en mai : porté par le TBD, Théâtre Dijon Bourgogne, centre dramatique national ; un festival de théâtre qui fait la part belle aux projets internationaux, pluridisciplinaires et portés par des artistes femmes. 
  • Art Danse : le grand rendez-vous de la création chorégraphique de Bourgogne Franche-Comté depuis la fusion des deux régions. 

Une programmation dense à laquelle viennent s’ajouter des infrastructures qui n’ont rien à envier aux grandes métropoles :

Promis, on s’arrête là. On vous laisse découvrir les mille et un autres lieux qui font incontestablement de Dijon une capitale culturelle.

Famille qui se promène dans le jardin du musée des beaux-arts de Dijon.

Le musée des Beaux-Arts. Photo : Côte-d’Or Attractivité.

Un patrimoine architectural remarquable

Classée Ville d’Art & d’Histoire, la capitale régionale est façonnée par son lustre d’antan. En effet, la renommée internationale de Dijon ne date pas d’hier. La ville a longtemps rayonné sous le règne des Ducs de Bourgogne, dont le prestige dépassait alors celui du royaume de France. Et ce dès le XIIe siècle ! De Philippe le Hardi à Charles le Téméraire, le territoire du duché s’étendait jusqu’aux rives de la mer du Nord. Une empreinte historique qui perdure au travers d’une architecture et d’un patrimoine parfaitement conservé, et qui confère à Dijon un charme incomparable.

Monument emblématique, le Palais des Ducs et des États de Bourgogne abrite à lui seul la mairie de Dijon, mais aussi les Archives municipales, l’office de tourisme et le Musée des beaux-arts. Un patrimoine architectural d’exception, riche de quelque 3 000 édifices, dont une cinquantaine sont classés aux Monuments historiques.

Un patrimoine gastronomique mondialement reconnu

Dijon est connue dans le monde entier pour sa moutarde, bien sûr. La gastronomie bourguignonne décèle bien d’autres gourmandises : escargots, truffe de Bourgogne, œufs en meurette, jambon persillé, bœuf bourguignon, époisses, crème de cassis, pain d’épices… et bien sûr le vin AOC Bourgogne (à consommer avec modération).

Tous ces délices sont mis en valeur à la Cité internationale de la gastronomie et du vin, qui réunit des expositions, des événements, un cinéma, une librairie thématique, des bars et restaurants, et même deux écoles : l’école de cuisine Ferrandi et l’école des vins de Bourgogne.

Pour vous fournir en produits locaux, c’est aux Halles centrales de Dijon que ça se passe, les mardis, jeudis, vendredis et samedis. Un bâtiment magnifique de style Baltard (comme les anciennes halles de Paris) qui abrite des commerçants passionnés.

Des dizaines de restaurants, dont plusieurs étoilés, vous accueillent également dans la métropole.

Vue extérieure des halles centrales de Dijon.

Les halles centrales de Dijon. Photo : Shutterstock.

Travailler à Dijon : une réelle dynamique économique

Dijon Métropole et l’URSSAF de Bourgogne publient régulièrement des chiffres qui font apparaître une réelle dynamique de l’emploi. Le territoire de la métropole compte au quatrième trimestre 2023 près de 99 000 salariés privés (hors intérimaires), dont environ 80 % dans le secteur tertiaire. L’industrie, très présente dans le département et la région, représente 12 % des salariés de Dijon métropole — 17 % en Côte-d’Or et 24 % dans l’ensemble de la région Bourgogne–Franche-Comté.

Le secteur de l’alimentation comme porte-drapeau

Cité internationale de la gastronomie et du vin, Dijon accueille un grand nombre d’entreprises du secteur de l’agronomie et de l’alimentation. Des acteurs économiques fédérés au sein d’un pôle de compétitivité baptisé Vitagora. L’association professionnelle qui s’adresse à l’ensemble de la filière agroalimentaire rassemble 650 membres basés en Bourgogne Franche-Comté et en Île-de-France.

L’industrie agroalimentaire représente aujourd’hui plus de 2 300 emplois sur le territoire de la métropole. Une dynamique qu’on retrouve dans des structures particulièrement innovantes, à l’instar du Technopôle Agronov qui mène des actions sur la place de la robotique et du numérique dans les exploitations agricoles. Ou encore la Food Tech Bourgogne Franche-Comté, portée par des chefs d’entreprises issus de filières complémentaires (industrie agroalimentaire, télécoms, numérique, gastronomie et tourisme).

L’industrie pharmaceutique

Dijon s’illustre également dans d’autres secteurs de pointe, tels que les biotechnologies et la santé. L’industrie pharmaceutique est aussi au cœur du patrimoine économique de la capitale bourguignonne. On y trouve les sièges sociaux de grands groupes, mais aussi nombre d’entreprises innovantes : Crossject, expert de l’injection sans aiguille, Inventiva, développeur de programmes thérapeutiques innovants, Oncodesign, pionnier en médecine de précision.

Dijon est aussi le siège de BfCare, pôle des entreprises de santé de Bourgogne Franche-Comté. Une structure qui réunit une quarantaine d’entreprises du secteur. Last but not least, le pôle d’excellence régionale Pharm’image regroupe des acteurs locaux, des entreprises et centres hospitaliers fonctionnant en réseau.

L’économie de la transition

Ville verte qui ambitionne de devenir une référence en matière d’environnement et d’aménagements urbains, Dijon accueille également des entreprises qui mettent en œuvre des technologies de pointe favorables au climat. Des entreprises réunies au sein de deux pôles de compétitivité :

  • Wind4future regroupe les acteurs de la filière éolienne avec en perspective la création de milliers d’emplois ; 
  • GA2B, Gestion active du bâtiment en Bourgogne, fédère les entreprises intelligentes du bâtiment, soit une cinquantaine de sociétés dédiées aux technologies d’avenir pour concevoir et améliorer l’habitat de demain. 

Étudier à Dijon

La vie rêvée d’étudiant

Dijon fait partie de ces villes plébiscitées par les étudiants pour sa douceur de vivre, mais aussi pour la diversité et la qualité des filières proposées. Avec 35 000 étudiants, dont 10 % d’internationaux, Dijon fait en effet figure de grande ville universitaire. Régulièrement classée parmi les meilleures villes étudiantes de l’Hexagone par le magazine l’Étudiant, Dijon se distingue parmi 45 autres villes sur les critères de formation, de vie étudiante, d’attractivité, de cadre de vie et d’emploi.

Dijon s’illustre aussi par son faible taux de chômage et par la densité de son offre de formation, avec 301 formations pour 100 000 habitants. La capitale bourguignonne a décidément tout pour plaire aux étudiants en quête de qualité de vie et d’études, quel que soit le cursus. L’offre est complète avec de nombreux établissements.

  • L’Université de Bourgogne, qui fête son tricentenaire et dont le campus s’étend sur 115 hectares, accueillant environ 29 000 étudiants chaque année. De la médecine, aux langues en passant par les sciences humaines et sociales ou encore l’économie, la palette des formations est large à Dijon. 
  • 12 lycées qui proposent également des classes préparatoires aux grandes écoles et des BTS. 
  • Des centres de formation professionnelle. 
  • Et des écoles supérieures spécialisées… 
L'école Ferrandi de Dijon.

L’école Ferrandi, sur le campus de l’université de Dijon. Photo : Côte-d’Or Attractivité.

Des écoles de haut vol

2 étudiants dijonnais sur 10 font le choix d’étudier dans une école supérieure. Un choix qui n’étonnera personne si on se penche sur la liste des établissements proposant des formations spécialisées dans des domaines aussi variés que l’informatique, la santé, le design, le management, ou le social :

  • le Campus paramédical, avec 7 instituts et écoles en charge de la formation des futurs professionnels paramédicaux ; 
  • l’ESEO Dijon, grande école d’ingénieurs généralistes des nouvelles technologies ; 
  • l’École nationale des greffes ; 
  • l’ESADD, École supérieure appliquée au design et au digital ; 
  • l’ENSA Dijon, École nationale supérieure d’art ; 
  • l’ESTP, École supérieure des travaux publics 
  • un IAE, Institut d’administration des entreprises, école universitaire de management ; 
  • un INFN, Institut national de formation notariale ; 
  • Sciences Po Dijon

Habiter à Dijon, la vie en ville et au vert

Un centre-ville animé

Habiter à Dijon, c’est faire le choix d’une grande ville à taille humaine. Une ville qui bouge, avec un bassin de vie dynamique, plusieurs zones commerciales et un hypercentre historique inscrit au patrimoine de l’humanité, le plus grand centre-ville de la région Bourgogne Franche-Comté. Dijon, c’est un musée à ciel ouvert, mais qui compte également 40 % de commerces indépendants, là où la plupart des villes ont vu leurs enseignes fermer ou migrer vers les zones périphériques.

Une métropole verte

En cohérence avec son engagement dans la transition écologique, la métropole dijonnaise compte de nombreux espaces verts, parcs et jardins :

  • la Coulée verte et le lac Kir où se trouve « Dijon plage » ; 
  • le jardin Darcy ; 
  • le Jardin botanique de l’Arquebuse ; 
  • le parc de la Colombière ; 
  • le parc de la Fontaine aux fées. 

Dans les environs, vous pouvez profiter des rives du canal de Bourgogne pour de belles sorties à vélo en direction de Velars-sur-Ouche et Fleurey-sur-Ouche.

le manège de la place François Rude, Dijon.

Place François Rude, dans le centre-ville de Dijon. Photo : Rozenn Krebel.

Une ville ultra dynamique, mais accessible

Si vous envisagez un achat immobilier ou une location dans la ville de Dijon, sachez que même si les prix ont subi une inflation liée à la forte attractivité de la métropole dijonnaise, on est bien loin des tarifs constatés dans les grandes métropoles.

Le prix de vente moyen atteint 2 600 €/m². On constate évidemment des écarts significatifs, selon qu’il s’agit de l’acquisition d’une maison ou d’un appartement. Comptez ainsi 3 100 €/m² pour une maison à Dijon et 2 500 €/m² pour un appartement.

Concernant les loyers, Dijon peut s’enorgueillir d’un prix moyen particulièrement bas, avec un loyer médian constaté entre 11 et 12 €/m² hors charges.

Dans quel quartier vivre à Dijon ?

Très accessible, le quartier de la gare offre une réelle qualité de vie.

Plus chic, le quartier de Montchapet, résidentiel et huppé, est un quartier très convivial qui longe le centre-ville.

La Toison d’Or, autre secteur coté réputé pour son grand centre commercial, est un quartier familial.

Le quartier du Parc, très résidentiel, est désormais un quartier aisé avec de très belles maisons autour du parc de la Colombière.

Enfin, le port du Canal, quartier chic au charme indéniable, saura probablement vous séduire par son décorum et son ambiance particulière.

Prêts à partir vivre dans cette métropole chaleureuse et dynamique ? Découvrez son département, la Côte-d’Or, et la région Bourgogne–Franche-Comté.

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