La famille Courtel sous le charme de Langres en Haute-Marne

Anne-Claude, Patrick et leurs deux enfants ont été les premiers à s’installer en Haute-Marne, 8 mois après leur inscription à l’opération. 

Après avoir sillonné la France durant de nombreux week-ends, c’est pour Langres, en Haute-Marne qu’ils ont eu le coup de cœur. C’est grâce à l’accompagnement et à la mobilité qui leur a été proposé qu’ils ont finalement décidé de s’installer.

Bien installés depuis fin février, la famille est ravie d’expliquer ce que ce nouveau lieu de vie leur a apporté.

Nous sommes très heureux de cette installation et les avons interviewés pour découvrir leur parcours.

Langres en Haute-Marne

Depuis combien de temps aviez-vous ce projet de déménagement ? 

Partir, quitter la région parisienne, c’était une idée qu’on avait en tête depuis un petit moment mais nous n’avions rien d’établi au préalable. 

Une fois par mois, nous partions en week-end en province à droite à gauche pour visiter. À chaque fois, on trouvait que c’était mieux que la région parisienne, mais nous n’avions jamais osé sauter le pas, c’était l’inconnu, surtout vis à vis des enfants. Nous avions peur de ne pas retrouver d’école, d’emplois … 

Quand j’ai vu sur Facebook que tout pouvait être organisé, cadré, cela nous a rassurés et nous nous sommes lancés. 

Qu’avez-vous apprécié dans le parcours ‘Venez Vivre en Haute-Marne’ créé par Laou ?

L’organisation du week-end découverte était super, que ce soit au niveau des visites, de l’accueil, de l’hôtel. Tout a été pensé pour que nous nous y projetions facilement.

Nous avons beaucoup discuté avec les familles durant le week-end. D’ailleurs, nous avons vu qu’une autre famille s’était installée ! C’est drôle car durant le week-end on plaisantait sur le fait qu’on serait peut-être des futurs voisins, c’est chose faite !

Tout le monde a été super tout au long du projet.  Si nous avions un souci, il y avait un échange, si nous avions besoin de quelque chose, nous avions une réponse. Nous avons pu tout quitter en étant rassuré sur le fait que nous n’étions pas tout seuls.

Autour de nous, tout le monde est au courant. On ne manque pas de faire saliver notre groupe d’amis restés en Ile-de-France avec notre maison, nos produits frais etc. On vante tous les atouts qu’on a ici !

Pourquoi avoir choisi de vous installer plus spécifiquement dans la ville de Langres ? 

Lors du week-end d’accueil organisé par Laou et le Département, nous avons eu un coup de cœur pour Langres, surtout quand nous avons visité les remparts, avec la vue sur la forêt, le lac de la Liez…

Depuis que nous sommes installés à Langres, collègues et voisins, tout le monde nous dit que c’est un bon choix ! Nous avons tout sous la main, il y a plein d’activités pour les enfants, le lac de la Liez à 15 min, un centre commercial juste à côté de la maison, Dijon à moins d’une heure. 

C’est le côté pratique, tout en étant dans la nature, au calme, dans mon jardin. 

Avez-vous trouvé facilement une maison/appartement ? En êtes-vous satisfait ?

Mon critère, c’était de trouver une maison avec un petit jardin où je pourrais entendre les oiseaux chanter. 

J’ai trouvé un emploi tout de suite, nous n’avions donc pas encore de pied-à-terre. Nous avons  déménagé dans un logement provisoire pendant un mois, fin février. Un mois plus tard, nous avons trouvé une maison non meublée à louer qui nous correspondait complètement. C’est une grande maison avec 3 chambres, 2 salles de bains, un garage, un petit jardin devant et un plus grand derrière.

Pour moins de 600 € par mois, nous avons une belle maison à 2 étages, avec une superficie d’environ 85m² et 150m² de terrain.

Comment s’est passé votre recherche professionnelle ?

Tout est allé très vite, j’avais un emploi avant d’avoir un toit ! Je travaille au SSIAD (​​Service de soins infirmiers à domicile) de l’hôpital de Langres en tant qu’aide-soignante. Je suis à 2 minutes de la maison en voiture et 15 minutes à pied, car il faut monter ! 

J’ai négocié mon salaire de façon à garder le même salaire, car il s’agit d’un détachement. La seule différence, c’est que je ne touche plus une prime qui était allouée car j’exerçais en Ile-de-France.

Patrick a trouvé un travail sur Chaumont, il est chauffeur-livreur en CDI. Cela lui convient tout à fait.  

Du côté des enfants, comment s’est déroulée leur scolarisation sur place ? Sous quel délai ?

Noémie Dongois (animatrice GTEC au PETR de la ville de Langres) nous a beaucoup aidés, nous avons tout de suite eu les coordonnées de la mairie. Nous avons réglé cela en quelques semaines, mais cela aurait pu se faire en quelques jours si j’avais pu faire le déplacement plus tôt.

Comment se passe votre adaptation ? 

Au début, les enfants avaient un peu peur de s’intégrer, mais ils se sont déjà fait des copains qui viennent maintenant à la maison. Ils profitent également pleinement des terrains de foot juste à côté, et de l’impasse pour faire du vélo.
Nous habitons au fond d’une impasse, donc les seules voitures qui passent sont celles des voisins. En face de la route, il y a un arrêt de bus pour l’école primaire, donc de la maison, je peux les voir partir le matin et rentrer le soir. Le plus grand va au collège à pied, c’est à 2 min de la maison. 

Enfin, grâce à un de leurs copains, nous avons adopté un petit chat ! 

Les voisins ont créé une association qui dynamise le quartier, nous allons sûrement y adhérer ! Nous avons déjà créé des liens avec eux, nous faisons des barbecues, nous échangeons même des fleurs et des graines. 

Également, le mari d’une collègue est agriculteur, cela nous permet de lui acheter de la viande et des légumes frais.

Comme nous sommes arrivés en milieu d’année, les garçons se renseignent petit à petit grâce à leurs copains pour les inscriptions de septembre. Le grand veut faire du basket, et il souhaite également tester la très belle piscine à proximité.

Le cadre de vie est-il à la hauteur de vos attentes ? Avez-vous pu visiter les alentours ? 

Nous avons déjà visité les 4 lacs aux alentours, mon mari et les petits ont fait les 16 km de la Liez à vélo et pour ma part, je vais beaucoup courir le long du canal. 

Recommandez-vous ce changement de vie ? 

Je ne regrette absolument pas d’avoir sauté le pas, même je me dis que j’ai attendu trop longtemps. À l’heure actuelle, je ne me vois plus jamais retourner en région parisienne. 

Avant, nous étions pressés de quitter Paris quand on partait en week-end, on ne voulait jamais rentrer à la maison. Aujourd’hui, quand on part le week-end, à Paris ou ailleurs, nous avons toujours hâte de rentrer dans notre nouvelle maison, en Haute-Marne ! 

Nous avons été bien accueillis, avec les collègues, les gens disent bonjour, on discute. Ce n’est pas la vie speed de Paris. À Paris on oublie de prendre le temps de vivre, c’est métro boulot dodo.