Ils vivent à Epinal dans les Vosges et ils adorent leur qualité de vie

Vivre à Épinal dans les Vosges, est-ce que c’est sympa ?

Evelyne, artisan bijoutière installée à Épinal depuis 2007 nous donne son avis sur sa qualité de vie à Épinal et dans les Vosges. Evelyne est originaire de Nancy, mais son conjoint, Cyrille, est Vosgien. Ils vivaient à Nancy depuis plusieurs années avec leurs enfants, jusqu’à ce qu’une opportunité professionnelle attire Cyrille à Épinal.
À l’époque, ni Evelyne ni les enfants ne trouvaient l’idée formidable, et finalement, comme elle le dit aujourd’hui :

« Je ne voulais pas venir vivre à Epinal, et maintenant je ne veux surtout plus repartir ! » 

Au niveau professionnel, comment s’est passé le changement ?

J’étais déjà créatrice de bijoux à l’époque de notre déménagement dans les Vosges. Aujourd’hui, j‘ai un atelier au cœur de la ville d’Épinal où je travaille les métaux précieux et non précieux. Je crée mes propres modèles, je suis « Atelier d’Art de France » et « Métier d’art Grand Est ».
Je pensais qu’en étant dans une grande ville, j’aurais forcément plus de clients, alors qu’en fait j’ai plus de clients ici dans une petite ville. J’ai aussi une clientèle à Paris à Reims et dans toute la France grâce à mon site web marchand et aux salons et expositions Métiers d’Art dans les métropoles de proximité : Nancy, Metz…

Côté immobilier, quel a été le changement depuis que vous avez fait le choix de vivre à Epinal ? 

À Nancy, nous avions une maison de 110m² avec une petite courette. À Épinal, nous avons trouvé une maison de 180m² dans le centre-ville avec un jardin de 250m². Elle disposait d’une dépendance qui tombait en ruine. Nous l’avons retapée et j’en ai fait mon atelier. 

Nous vivons dans le quartier de l’IUT, en plein centre-ville. Tout est à proximité de notre maison : médiathèque, cinéma, patinoire, piscine et golf. Et on peut tout faire à pied ou à vélo, ce qui est appréciable quand on vient d’une grande ville.

Grâce au jardin, on s’est mis au maraîchage petit à petit. On fait pousser des tomates, courgettes, et on a même pris des animaux : on a 2 chats. Notre maison est tout près de la Moselle, la rivière qui traverse Épinal. On voit régulièrement des vols de canards, de grues cendrées et parfois des faisans qui atterrissent dans notre jardin.
Malgré la proximité du centre-ville, nous sommes à 100 m de la forêt et nous sommes très proches d’un parc avec un jeu pour enfants.

Qu’est-ce qui a vraiment changé pour votre qualité de vie en vivant à Épinal ? 

Pour commencer, ici, il y a beaucoup d’activités toute l’année et adaptées pour chaque saison en lien avec la nature et les montagnes : ski, rando et balades en hiver, ou encore lacs en été.

Ce que j’apprécie aussi, c’est qu’Épinal est une ville à taille humaine. La culture du consommer local est très présente, l’économie circulaire également. Il y a un vrai terroir : des fruits, des herbes, du fromage produit localement.
Ici on prend le temps de vivre. Quelques exemples : depuis mon atelier, j’admire la nature, les oiseaux de passage ; c’est apaisant. Je refais de la marche. J’avais arrêté l’équitation, j’ai repris ici car j’ai retrouvé une écurie très sympa à Granges, entre Épinal et Gerardmer.

Au niveau des festivals, tous les week-ends il y a quelque chose pour les parents ou les enfants. Les Imaginales au mois de mai, Rire et Cie en juin, Fantastic’Art à Gerardmer, le Festival international du film fantastique…

Globalement je trouve aussi que les gens sont plus agréables dans une petite ville que dans les grandes métropoles.
À Nancy, j’avais le sentiment qu’il y avait moins de partage. Ici, les gens sont bienveillants les uns avec les autres. Quelqu’un va tomber sur une expo, les artisans vont s’en parler entre eux pour se donner le tuyau. Dans les grandes villes, il y a moins cette solidarité.

Les personnes se sentent également plus concernées par leur territoire ici.

Comment s’est passée l’éducation de vos enfants depuis que vous avez fait le choix de vivre à Epinal ?

À proximité à pied de la maison, il y a un lycée privé, un lycée public, une école primaire et un collège, donc nos enfants étaient vraiment proches de leur établissement pendant toute leur scolarité. Nos enfants ne sont pas allés à la fac ici, mais certaines formations le permettent comme la fac de droit qui est excellente à Épinal.

Est-ce que c’était simple de se recréer un groupe d’amis ? 

On s’est essayé au golf en arrivant et nous nous sommes faits des copains grâce au professeur qui nous a présenté d’autres gens.

Je participe beaucoup à la vie de quartier, donc je suis assez proche des voisins, et on fait attention aux uns et aux autres. J’ai aussi rencontré plusieurs clientes qui sont devenues des amies. Le travail de mon mari nous fait rencontrer pas mal de gens également.

Finalement ici tout est plus facile, plus proche. Le temps que l’on a économisé sur les déplacements quotidiens que l’on subissait à Nancy nous a permis d’avoir une vie sociale plus développée qu’auparavant. Globalement, on a gagné en qualité de vie. C’est indéniable.

#epinal

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